Le nouvel organigramme est à présent complet. Sandro Mühlebach, appuyé par son adjoint Sebastian Gänger, conduira la rédaction germanophone. Christian Rovere, soutenu par Grégoire Silacci, sera à la tête de la rédaction francophone. Nicolà Wenger, lui, continuera à diriger le service italophone.

Laurent Gilliéron chapeautera l’ensemble du secteur visuel avec ses différentes composantes que sont le desk photo (responsable : Lukas Elmiger), l’équipe des photographes (Alessandro della Valle), celle des vidéo-journalistes (Adrian Reusser) et les archives (Lukas Kobel). 

Le sport sera lui supervisé par Valentin Oetterli, et son numéro deux Gilles Mauron. Cornelia Jost est à la tête du Content Development, l’équipe en charge des formats spéciaux et du datajournalisme. Dans les régions, Grégoire Silacci est aux commandes des bureaux de correspondants romands, alors qu’en Suisse alémanique, le binôme Yen Duong – Christian Zingg pilote le groupe de rédactions régionales « Centre » et Monika Freund les correspondants à Zurich et dans l’est de la Suisse. 

Nous avons également repensé l’organisation de la newsroom du Wankdorf à Berne. Nous avons rapproché l’ensemble des équipes rédactionnelles au sein d’un « Pôle central », afin que les trois langues et les différents formats travaillent encore davantage main dans la main. Cette proximité doit favoriser la coordination entre nos métiers et optimiser la planification éditoriale.

L’ambition principale de l’agence ne change pas : fournir des contenus utiles aux clients. Nous voulons les aider à atteindre leur public. Pour cela, la rédaction doit faire preuve d’une grande agilité, dans un contexte en forte évolution du point de vue technologique (IA) et marqué par les contraintes économiques. 

Depuis longtemps, l’agence ne se contente pas de diffuser des « dépêches » et des photos. L’offre a beaucoup évolué ces dernières années et continuera à s’adapter aux besoins des nouveaux médias et aux nouvelles habitudes de consommation de l’information, notamment chez les jeunes générations. Nous proposons ainsi régulièrement des live-blogs, des visualisations, nous expérimentons de nouveaux formats vidéo, produisons des capsules audio et des galeries photos. Cette adaptation se poursuivra. Nous testerons de nouveaux formats, de nouvelles formes de narration journalistique («storytelling»).

L’agence doit aussi s’interroger sur les thématiques qu’elle couvre et la manière dont elle le fait. Les lecteurs souhaitent naturellement être informés en temps réel de l’actualité, mais ils ont aussi besoin de remise en contexte, de matière de réflexion et d’inspiration. Nous nous efforcerons de satisfaire ces nouvelles exigences du public.

La formation de nos journalistes doit être une priorité, alors que la désinformation pose un défi majeur aux médias. Avec son travail de vérification au quotidien, l’agence contribue à la crédibilité de la presse suisse. C’est une grande responsabilité : les clients de Keystone-ATS doivent pouvoir compter sur le fait que ce qui est diffusé sur nos canaux est «béton». 

Nous voulons enfin continuer à cultiver la proximité avec nos clients. Emanation des médias suisses, l’agence n’existerait pas sans ces derniers. Nous prévoyons de rendre visite régulièrement aux rédactions abonnées, afin de mieux sentir leur pouls, mieux comprendre leurs attentes, les problématiques auxquelles elles sont confrontées. C’est ainsi que nous entendons rester un partenaire solide, fiable et tourné vers l’avenir.


Federico Bragagnini, rédacteur en chef